« Je n’ai jamais rencontré une âme d’artiste comparable à la sienne »

Albert Edelfelt, Portrait de sa mère Alexandra Edelelfelt, 1883, Ateneum.

Vous savez ce que ma mère a été pour nous tous. C’était le soleil de l’existence, le centre, l’idole ! Sa personnalité était extraordinaire, puissante et entraînante, et je lui dois mes meilleurs élans d’artiste. Ma mère avait vingt ans de plus que moi : elle était très jeune de caractère, et je suis l’aîné de quinze ans de mes sœurs. Elle était donc une sœur aînée autant qu’une mère, et nous avons vécu toute la vie dans une étroite communion d’idées. Le souffle idéal dont tout son être était animé, sa ferme confiance en Dieu et dans la victoire finale de la justice, son courage joyeux et sa façon élevée d’envisager l’art et la vie, tout cela m’était absolument nécessaire pour contrebalancer ce que j’ai moi-même d’hésitation et de pessimisme.

Albert Edelfelt à René Vallery-Radot, Helsinki, 11.9.1901, cité par Henri Amic, Jours passés…, Paris, Société d’éditions littéraires et artistiques, Deuxième édition, 1908, p. 150.

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